Partenaire de réflexion

Dès que j’ai commencé à travailler sur l’édition de The Alpine Review en 2012, une question s’est mise à me trotter en tête : comment la recherche, la réflexion et la curation de contenu que nous avons faites pour ce magazine pourraient-elles se transformer en une offre de service viable? Il n’y avait pas de doute dans mon esprit que la grande richesse de connaissances et de réflexions générée par ce processus pouvait être utile dans bien d’autres champs d’application.

Un jour, alors que nous discutions autour d’un café, un ami m’a proposé l’expression, « Thought Partner », c’est à dire partenaire de réflexion. Un déclic s’est fait en moi. Depuis, plus j’emploie cette expression pour décrire ce que je fais auprès des organisations et des individus, plus elle me paraît bien trouvée!

Quand mes clients me demandent de décrire le type de travail que je fais, je réponds d’abord que mon but est de rendre leurs entreprises ou organisations plus « intelligentes » tout en les guidant dans le partage de cet apprentissage avec le reste du monde. Mon premier rôle auprès d’eux est celui d’un chercheur : je rassemble et rapporte de nouvelles idées que je partage ensuite grâce à des présentations dans lesquelles j’explique les changements actuels, en particulier en ce qui concerne la technologie ou les « transformations numériques ». En même temps, en tant qu’éditeur, je partage publiquement des contenus qui démontrent l’intérêt de ce que l’entreprise est en train d’apprendre et ce qui la fait prospérer.

Très souvent, j’ai l’heureuse surprise de constater que je finis par collaborer à des activités qui ne correspondent pas à mon mandat initial au sein de l’organisation mais qui n’en sont pas moins passionnantes. Le développement de stratégies, par exemple, est un domaine auquel on me demande souvent de participer. J’ai les outils qu’il faut pour offrir une réflexion pertinente quand les équipes de travail cherchent à (re) définir l’approche de leurs produits et services de même que leurs orientations futures. L’identité de marque est aussi un domaine auquel je peux contribuer de manière considérable en travaillant sur la marque elle-même, sur ce qu’elle représente, sur l’image qu’elle projette et sur la manière dont elle évolue dans le monde. De plus, on m’invite fréquemment à me joindre à des séances de remue-méninges sur divers aspects de l’entreprise. Dans ces séances, je critique et pousse plus loin la réflexion sur différents designs (ex. : identité, web, imprimé, bureaux physiques, etc.). On me demande aussi parfois d’aider à mettre de l’ordre dans des idées disparates ou dans une variété de stratégies d’approche. La liste des possibilités est vaste, tout comme mes champs d’intérêt!

Ce concept du Partenaire de réflexion me permet de m’adapter aux besoins de tous types de clients. Je propose de nouvelles idées et perspectives pour faire face aux défis et aux opportunités que ces derniers rencontrent. Ce processus peut prendre de nombreuses formes. Par exemple, je peux agir officiellement en tant qu’éditeur, mais je peux aussi partager un café, un lunch ou une conversation Skype avec le client pour discuter des tendances qui sont pertinentes pour son organisation, ou encore parler d’un problème et offrir des pistes de solution. Je peux rédiger un rapport de tendance ponctuel ou encore présenter une synthèse mensuelle ou trimestrielle. Je peux faire une recherche sur une question spécifique, participer au développement de produits, aider à choisir des intervenants pour un événement et présenter des idées et des penseurs qu’il est impératif de connaître pour bien suivre l’évolution d’un secteur donné. Mon travail avec un client peut s’étendre sur quelques jours, sur une base hebdomadaire ou encore sur un nombre prédéterminé d’heures par mois.

Bien que je trouve que les discussions à long terme deviennent plus efficaces au fil du temps, une seule rencontre de partenariat de réflexion peut tout de même être très productive. Tant que je suis en mesure de comprendre les besoins de l’équipe, ses forces et ses faiblesses, son potentiel et ses difficultés, de même que ses relations de travail, je peux proposer des idées qui vont faire bouger les choses.

J’offre le premier café avec plaisir. Voyons ensemble si le match est bon pour former de bons partenaires de réflexion!