The global market we’re entering into is one that increasingly values soft skills, and the kinds of understanding borne of education in the social sciences and humanities. This isn’t to devalue science and math — they’re critical — but there’s a lot to suggest that they won’t be the defining disciplines of the 21st century … As we’re realizing, “innovation” now doesn’t mean the niftiest new technology. Innovation is about identifying unmet needs and satisfying those. That identification increasingly comes from folks with backgrounds in the humanities and social sciences.—Does the USA really “need more scientists and engineers”?
4 Comments
Ça c’est le genre d’argument d’une personne qui passe trop de temps dans le magnifique monde du Web 2.0, des capitaux de risques et autres trucs du genre.
Les avancées technologiques, les vraies, sont tout autant nécessaires qu’avant. Ce n’est pas vraiment “So 1950”. Les défis sont partout et ce n’est pas forcément en repackageant des technologies existantes qu’il est possible d’y faire face. Mais comme de nombreuses technologies les TIC peuvent être exploitées de nombreuses manières et en combinaisons avec d’autres technologie et ça ne nécessite pas forcément des compétences dures… mais la vie de n’arrête pas là pour autant.
My god, je m’en allais répondre la même chose que Stéphane Z.
Les gens qui passent leur vie dans le web 2.0 oublient que 95% de la population occidentale n’ont aucune idée de ce qu’est le web 2.0.
“This isn’t to devalue science and math — they’re critical — but there’s a lot to suggest that they won’t be the defining disciplines of the 21st century”
Il y va peut-être un peu raide mais il ne parle pas que les domaines “hard” soit inutiles. J’aurais probablementn du linker aussi le post qui m’a mené là, revenge of the liberal arts majors, c’est peut-être pour ça que j’ai vu ce que Peter dit de façon moins radicale que ce que vous semblez y avoir vu.
“95% de la population occidentale n’ont aucune idée de ce qu’est le web 2.0.”
C’est absolument vrai que le monde de SF sont complètement dans leur “twopointopia” et donc ont tendance à perdre contact avec la réalité mais les gens n’ont pas besoin de savoir ce que c’est pour l’utiliser. Les blogs par exemple font parti de la vague 2.0, la possibilité de participer à des conversations à un niveau global pour vituellement zéro dollars, c’est web deux. Le “read write web” c’est aussi ça. Vous aviez vos blogues avant que “web 2.0” existe ou avant de savoir c‘était quoi. Même chose pour Wikipedia, c’est un poster child du web participatif mais quel pourcentage des gens qui s’en servent le savent? Très peu mais voilà, ils l’utilisent. Les concepts et interfaces de toutes les plateformes de blogue, le gars derrière Wikipedia, ce sont tous des gens issus de domaines “soft”.
J’y lis peut-être ce que je veux et/ou connaissant ce que les deux gars pensent de façon plus globale, je vois leurs textes de deux façons; “ahah! le monde qui pensaient que ‘soft’ ça servait à rien se sont trompés, on crée le web d’aujourd’hui” et “juste plus d’ingénieur ça règle pas les problèmes, faut aussi comprendre comment les gens utilisent et pensent, ça prend donc du ‘soft’ et du ‘hard’, faut porter attention à plus que les quantités”.
Globalement les États-Unis produisent déjà une quantité astronomique d’avocats, de gestionnaires en tous genre et de commerciaux (ou ayant ce rôle). À coté, les sciences font désormais office de parent pauvre, ce n’est plus une voie valorisée et c’est ça le problème que soulèvent ce qui s‘énervent sur le besoin de faire plus de scientifiques.
L‘évolution n’est pas monolithique : d’une innovation majeure comme Internet découle des tonnes d’innovations secondaire (wikipedia et autres), innovations secondaires qui viennent habituellement par des non-techies. C’est normal, la majorité des innovations passent par ce cycle, sauf qu’Internet le fait à la puissance 10 grâce à tout ce dont tu parles.
Personnellement j’imagine volontiers ça comme un arbre : le tronc et les branches principales sont les innovations majeures. De là partent des innovations secondaires (qui du point de vue utilisateurs peuvent être tout aussi importantes.) Que les branches se développent n’empêche pas que le tronc avance aussi. Internet vit maintenant par ses innovations secondaires, c’est dans les mains des créateurs et des utilisateurs sur lesquels on peu s’appuyer dans notre travail quotidien. Mais les scientifiques eux, ont encore du boulot pour des siècles dans de multiples domaines. C’est pour cela que j‘étais un peu estomaqué par ta citation.
C’est certain qu‘à la lecture de ton second lien, ta réaction est plus compréhensible. Ceci dit, ces gens ont plus tendance à remplacer les entrepreneurs ou commercialisateurs : ils crééent à partir de blocks existants. Bref pour moi ce sont les deux faces de la même pièce et c’est dangereux de dire que l’un va être prédominante…