Le modèle québécois, pas si pire finalement


Il y a deux approches lorsqu’on pose un diagnostic sur la situation du Québec. La droite exhibe à tous vents des palmarès économiques où le Québec fait figure de médiocre, de Tiers-Monde de l’Amérique du nord, de trainards paresseux dépendants d’un État obèse. Obnubilés par les chiffres du produit intérieur brut, elle fait toujours l’impasse sur la réalité sociale.

Que le Québec soit la nation nord-américaine avec le niveau le plus faible d’inégalité sociale, que son taux de pauvreté et d’intensité de la pauvreté soit le plus faible sur le continent, que ses villes soient les plus sécuritaires du continent, avec des taux de criminalité parmi les plus bas, tout cela n’a pas d’importance à leurs yeux, alors qu’il s’agit de réalisations considérables…

… Si on répartit, on se rend compte que : 1) les riches sont plus nombreux et plus riches au Canada anglais et aux États-Unis qu’au Québec; 2) les 20% de la population la plus pauvre est mieux nantie (a un meilleur niveau de vie) au Québec qu’ailleurs sur le continent; 3) la classe moyenne Québécoise a grosso modo le même niveau de vie que la classe moyenne anglo-canadienne et américaine.
Détracteurs du modèle québécois au bord de la crise de nerf