Un article dense et fouillé par Robin Berjon qui permet de donner un cadre de réflexion sur la souveraineté numérique. Mon unique souci est que c’est un cadre de pensée qui est profondément ancrée sur les grands systèmes, qu’ils soient de gouvernement et/ou de compagnies. Je suis plutôt dans la recherche d’une recréation des communs, d’un véritable espace public (comme la bibliothèque, les chemins de randonnée, la place du marché, etc) re/lié par une forme d’indépendence très locale. Je peux donner 200 yens à mon enfant de main à main pour qu’il puisse acheter un daifuku à manger. Pas de traçabilité. Pas d’identifications. Une grande simplicité locale et une multitude de fournisseurs possibles. Je veux pouvoir héberger mon serveur Web, mail, etc pour moi et des amis à la maison, sans avoir à passer par de grosses entreprises et de gros centre de données capturant tout le flux. La naïveté est parfois un bon cadre pour trouver des solutions utiles.
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