L’ordinaire pas cher


La question n’est pas «a-t-on les moyens de se développer comme Bilbao, Barcelone ou Malmö» et de faire les «fines gueules», mais plutôt peut-on se permettre de continuer à se développer avec une mentalité de magasin à 1$.

Peut-on progresser réellement à long terme en voulant toujours moins cher, sans trop d’exigences côté urbanisme et architecture? Peut-on s’offrir le luxe, autant du point de vue humain qu’historique, voire économique, de laisser le lotissement d’un morceau important du centre de Montréal à des promoteurs dont la feuille de route ne montre en rien un attachement à la ville et aux enjeux urbains, mais ressemble plutôt à une sorte d’ode à la banlieue et aux centres commerciaux?
L’ordinaire pas cher

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